Comment les saisons influencent nos récoltes

Depuis toujours, les agriculteurs vivent au rythme des saisons. Pourtant, bien que nous sachions tous que la pluie ou la chaleur influencent nos champs, on oublie souvent à quel point chaque saison peut faire la différence entre une bonne récolte… et une perte totale. Au Cameroun, comme ailleurs, comprendre les saisons n’est plus une option. C’est devenu une stratégie.

Voici, en quatre points simples, comment les saisons influencent nos récoltes, et pourquoi il est urgent d’apprendre à les dominer, et non plus à les subir.

1. La saison décide de quand semer… et donc de quand récolter

Tout commence par une question de timing. Si un semis est mal placé dans le calendrier, même les meilleures semences ne pourront rien donner. Par exemple, semer du maïs en pleine saison sèche, c’est presque garantir l’échec. Il faut attendre les premières pluies  mais pas trop longtemps non plus, car certaines variétés ont un cycle court.

Chez Agrifrika, nous aidons les producteurs à planifier leurs semis grâce à des outils simples qui tiennent compte des cycles saisonniers et du type de culture. Parce qu’une bonne planification, c’est déjà 50 % du travail fait.

2. L’eau, le soleil et le climat font (ou défont) la récolte

La saison sèche apporte plus de soleil, mais moins d’humidité. La saison des pluies, elle, favorise la pousse, mais peut aussi entraîner des maladies liées à l’excès d’eau. Chaque culture a ses préférences.

Par exemple, la tomate aime la chaleur, mais pas trop d’eau. Le manioc résiste mieux à la sécheresse, tandis que le riz a besoin d’un bon niveau d’humidité.

Comprendre les besoins de chaque culture et les faire coïncider avec les saisons, c’est ce que propose Agrifrika à travers des contenus pédagogiques, et des conseils adaptés aux réalités locales.

3. Quand les saisons ne suivent plus les règles…

Autrefois, on savait que la pluie tombait entre mars et juin. Mais aujourd’hui, les saisons sont plus imprévisibles : parfois, il pleut en janvier ; parfois, juillet est sec. Résultat : les semis ratent, les récoltes sont perdues, et le moral des producteurs baisse.

Ce dérèglement est un vrai défi. C’est pourquoi Agrifrika  travaille sur des solutions d’alerte et de suivi météo, mais aussi sur la formation des producteurs à des pratiques plus résilientes : irrigation, paillage, choix de variétés adaptées.

4. Anticiper les saisons, c’est aussi mieux vendre

Une bonne récolte, c’est bien. Mais la vendre au bon moment, c’est encore mieux. Quand tout le monde récolte en même temps, les prix chutent. Savoir quand récolter pour éviter la saturation des marchés, c’est aussi une question de saison.

Avec ses outils numériques, Agrifrika aide les agriculteurs à suivre le marché, à connaître les périodes de forte offre et de forte demande, et à stocker ou transformer quand c’est nécessaire.

Au Cameroun, les saisons continueront d’être au cœur de l’agriculture. Mais nous avons aujourd’hui la possibilité de mieux les comprendre, de mieux les anticiper, et donc de mieux produire.

Chez Agrifrika, nous sommes convaincus que la technologie peut devenir le meilleur allié du climat. En apprenant à mieux lire les saisons, chaque producteur peut non seulement améliorer ses rendements, mais aussi sécuriser son avenir.


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