Années 70. Kenya rural.
Les forêts tombent. Les pluies deviennent rares. Les femmes marchent pendant des heures pour chercher du bois. Les champs s’érodent. Les récoltes diminuent. Les enfants ont faim.
Wangari Maathai observe. Biologiste formée aux États-Unis, première femme d’Afrique de l’Est à obtenir un doctorat, elle revient au pays avec une idée aussi simple que révolutionnaire : “Si les arbres disparaissent… plantons-les.”
Elle crée en 1977 le Green Belt Movement : un réseau communautaire où des femmes avec leurs mains, leurs bras, leur courage, plantent des arbres pour reverdir leurs terres, retenir l’eau, protéger les cultures.
Les résultats dépassent toutes les attentes :
- Des forêts renaissent,
- Les sols tiennent,
- Les récoltes reprennent,
- Et des milliers de femmes retrouvent une source de revenu et de dignité.
Mais planter des arbres, c’est aussi déranger. Wangari s’oppose aux déforestations pour des projets immobiliers. Elle bloque des bulldozers. Elle se dresse, seule, contre un système, celui du régime autoritaire du président Daniel arap Moi. Elle sera insultée, emprisonnée, battue. Mais elle ne pliera pas.
En 2004, elle devient la première femme africaine à recevoir le prix Nobel de la paix. Pour avoir montré que l’environnement n’est pas un luxe. C’est une question de vie, de survie, et parfois… de souveraineté. Et plus de 50 millions d’arbres plantés plus tard, la nature lui a donné raison.
Chez Agrifrika, on croit à ces combats enracinés. Planter un arbre n’est jamais anodin. C’est résister au désert, au doute, au silence.
Tu connais quelqu’un qui pense que planter, c’est perdre son temps ? Envoie-lui cette histoire. Elle lui rappellera que parfois, une graine peut renverser tout un régime.
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