Le cyber harcèlement : même les agriculteurs ne sont pas épargnés

Le cyberharcèlement peut sembler lointain pour certains. On l’associe souvent aux réseaux sociaux, aux adolescents ou aux célébrités. Mais aujourd’hui, à l’ère du digital généralisé, même les agriculteurs connectés en Afrique y sont exposés. Tous les secteurs d’activité étant désormais connectés à l’ère du digital, personne ne devrait subir de violence numérique, quel que soit son secteur ou son niveau d’éducation.

Quand le numérique rural devient aussi un terrain d’intimidation

Les producteurs agricoles d’aujourd’hui sont de plus en plus présents en ligne : groupes WhatsApp, forums Facebook, plateformes de vente digitale, formations à distance… Ce nouvel espace ouvre des opportunités. Mais il ouvre aussi la porte à :

  • Des commentaires moqueurs sur leurs photos ou leurs productions,
  • Des messages malveillants ou humiliants dans les groupes agricoles,
  • Des arnaques déguisées en commentaires d’aide ou de partenariats,
  • Des critiques violentes envers les femmes rurales qui osent se rendre visibles.

Pour certains jeunes qui se lancent dans l’agriculture, le regard des autres est déjà un frein, dans un contexte africain où l’agriculture est encore considérée comme un “sous métier”. Le cyberharcèlement peut les achever.

La parole est notre premier outil de défense

Chez Agrifrika, nous construisons un espace où les entrepreneurs du secteur agricole et passionnés peuvent s’exprimer sans être jugés. Parce que :

  • Partager son expérience agricole, ce n’est pas “se vanter” : c’est inspirer.
  • Poser une question naïve, ce n’est pas “être nul” : c’est vouloir apprendre.
  • Être débutant ne justifie pas d’être humilié : tout le monde commence quelque part.

Chez Agrifrikan nous réaffirmons notre engagement à faire du numérique agricole un espace respectueux, solidaire et bienveillant.

Ce que nous pouvons faire ensemble :

  • Signaler les comportements inappropriés sur les groupes et plateformes.
  • Encourager celles et ceux qui prennent la parole.
  • Créer des communautés où l’on apprend sans peur.
  • Promouvoir des échanges sains, même dans les désaccords.

Parce qu’une agriculture forte passe aussi par une communauté forte.

Chez Agrifrika, nous voulons bâtir un monde où chaque mot nourrit, construit ou encourage. Que ce soit dans les champs ou en ligne, le respect est un terreau fertile.


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